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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 18:04

Celle-là, je l'aime, alors je vous la "ressert" de temps à autre !

 

La déliquescence avancée de certaines théories subséquentes, et d'un cartesianisme douteux, tend à infirmer le postulat euclidien de la relation naturelle du subit à la prise de conscience.

 

Le néophyte, imbu de relativisme non-aristotelicien, ne peut ainsi se croire à même d'appréhender de facto la subtilité symbiotique du perçu au percevable, de l'inconscient au conscient. A en croire les thèses positivistes de certains "penseurs modernes", le lien de cause à effet, dans le domaine autocratique, qui régit les lois dominantes de nos époques contemporaines, suffirait à expliquer, et à justifier, le hourvari tumultueux annonciateur de quelque ténaré inéluctable porteur d'autodafé purificateur...

 

Il semble qu'il n'en soit rien, bien au contraire, car la concupiscence amène de pseudo - philosophes (suivez mon regard vers quelque soi-disant philosphe "moderne" dont l'épouse chante divinement bien, d'ailleurs), fossoyeurs providentiels d'une dialectique structurée, et d'un atavisme évident, porte en elle-même sa propre contradiction. Les critères d'élaboration de la nouvelle sémantique sont, en fait, l'application philosophique d'une sémiologie appliquée aux phénomènes sociaux, dirimants et discriminatoires de la connaissance discursive de faits vécus et vérifiables.

 Ave-Caesar-1.gif

 

Les dithyrambes élégiaques s'inscrivent en faux dans le contexte libératoire et subversif actuel.

 

L'impact de l'application des principes de la Sémantique Générale (ou Sémiologie appliquée aux Sciences sociales) dans la gestion administrative et politique du système démocratique est tel, que le postuulat se trouve justifié qui prétend que « la Démocratie est l'art de faire croire au Peuple que c'est lui qui gouverne ». La Sémantique Générale, si chère à l'écrivain Américain Van Vogt, appliquée aux Sciences Humaines, la chose, en soi, n'a rien de particulièrement cocasse... mais la tendance actuelle à la coercition, prise dans un contexte et/ou un concept typiquement euclidien, étonnera le néophyte qui, imbu de principes aristotelliciens, n'a qu'une vision abstraite et imparfaite de l'état latent de symbiose naturelle, et conséquente, de l'autruche et de son trou ...

 

Prenons le problème sur un plan plus cartésien, et remarquons que ce genre de concept sert dans l'application journalière d'une politique fonctionnelle, et engagée, qui tend à remettre en question l'essai de synthèse sociale qu'impose notre mode de vie. Cette tendance à l'établissement de rapports sociaux divergents et antagonistes, est la clef de voûte d'un système qu'un matérialisme inéluctable aveindra magistralement quand les Temps seront accomplis.

 

La panacée en la matière réside en l'actualisation systématique des priorités congéables conservées par de "condescendantes monopoleuses" qui jettent un voile mystique sur la raison capitale (!) de telles confabulations. Ne nous y trompons pas... l'état de déliquescence avancée des fondements de la théophilantropie sonnera le glas des inconditionnels de l'Ergastule.

 

Moise-1.gif
 

Alors Ténaré ouvrira ses portes pour accueillir en son sein ceux dont le tempérament didactique leur fit croire en  leur autorité à jeter l'anathème sur l'infini de la réflexion des masses, et leur méshabitude de l'art réthorique. Le dictum est enfin prêt qui jugulera l'outrage primordial qui fut fait à l'Homme. Les Temps innombrables (ainsi que le disait J-H Rosny) ont devant nous, et le bonheur diffus qui monte à l'horizon de nos espérances prend naissance du mascaret discordant de l'Hallali final ! Car, enfin, la méthode analytique préférentielle qui s'inscrit dans le concept euclidien de prépondérance de la loi de la pesanteur sur celle de la baisse tandencielle du taux de correspondance, productif de l'antagonisme contraire et déterminant de la plus-value et de sa reproduction élargie, permet au néophyte, imbu de fanatisme aristotélicien, hors de tout raisonnement cartésien, de tirer le postulat suivant :

 

« Le matérialisme productif des sociétés suraccumulatrices, discrédite la méthode de synthétisation catégorielle des propriétés transformatrices des rapports structurels induits, du raisonnement dialectique objectif et collectif. Marl Karx »

 

Signature-Pierre-3.gif

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 17:05

C'est mon 1 000 ème article !Balancoire-2.gifOuais, Bof ! Que voulez-vous que je vous dise ? Je n'ai rien d'intéressant dans la tronche tonight... Non, je ne viens pas de fumer de la moquette, d'ailleurs, comme je viens de l'écrire dans une réponse à un chouette com', je ne fume plus depuis la mi-Juin ! Alors, je sais que vous n'en avez rien à faire, mais je voudrais que vous le sachiez... A part ça ? Ben, rien qui ne vaille la peine d'en parler. C'est bien pourquoi je ne vous dirai rien ce soir ! A moins que vous n'insistiez ? Bon, je vois que personne ne bronche... Vraiment, vous ne voulez pas ? C'est con, j'aurais pu vous parler de... Mais non, je sens que si j'en parle, vous allez me faire la gueule, et je cours le risque que vous ne vouliez plus me parler... De toute façon, je vais vous le dire, moi, ce que j'en pense : Rien ! Ouais, c'est véritas, rien ! De rien ! Ca vous en bouche un coin, hein ?! Mais je m'en fous. Je vais où je veux, comme je veux, quand je veux, et cela ne regarde personne, que Moi et ma Mère (qui est au Ciel, la pauvre... Pardon Maman qui veille sur moi depuis là-haut afin que je n' dise pas de con...ries) ! Ouais, d'habitude, j'en parle beaucoup, à quiconque, à toutes ou à tous... Mais là, ce soir, Rien ! Je n'en dirai rien... J'ai eu, dans ma vie (sal..perie de chienne de vie !) plus d'amies que d'amis ! Pourquoi ? Comment voulez-vous que je le sache, moi ? Demandez-le plutôt à toutes les meufs qui se pendaient à mon cou ! Surtout quand, avec mon groupe de Rock, nous descendions de scène après nos "shows" (nous, en Anglais, on disait "performances") !

 

1964-Nuit-Caravelle-1.jpg

 Moi y' en a être le 2ème en partant de la droite. les autres, bof !...

 

OK, d'ac', j'étais sans doute un jeune et beau goss'... Ca, tout le monde le sait... mais j'ai bien changé en vieillissant, tout comme vous d'ailleurs ! Quoique moi je sois resté "acceptable", alors que vous, les mecs (!)... Non, sans déc' je ne vous dis pas ça pour vous détruire le moral, hein... Juste pour ramener les choses à leur juste place... Et puis, tiens, pour me rattraper, je vais vous confier quelque chose de sympa, et que je peux réellement affirmer à votre propos ! Hein ? Vous ne voulez pas savoir ?! Bon, c'est comme vous voulez. Je ne dirai donc rien de plus ce soir... Je ne vous souhaite même pas une Bonne et Belle Nuit, comme j'ai pris le pli pour le faire (surtout aux ami(e)nautes). Tant plis, et soyez tout de même indulgent(e)s, sinon, je ne vous dirais plus rien, ou autant de choses, comme je l'ai fait ce soir ! Ce soir, c'est vrai, c'était Magique, Féerique... Allez coucher !

 

signature 3

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:35

Déjà mis en ligne en Novembre 2009




Passés les maux, passent les jours,
Je te conserve mon amour.
Lorsque tout sera consommé,
Sur nous pèseront les années.
Sur l'Océan des turpitudes
Souffleront des vents de tendresse,
Pour balayer nos solitudes,
Vagues brûlantes de caresses,
Qui viendront mourir sur la grève
De nos espoirs et de nos rêves.

 

 

Vieux sur banc

Signature Pierre

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:28
Locomotive.gif
 
Toulouse a son Métro depuis déjà pas mal d'années, toutes et tous sur cette Terre nous le savons... mais, dès le 27 Novembre 2010 prochain, nous aurons un nouveau TRAM ! Ce n'est qu'un retour aux sources, car l'ancien Tramway avait été retiré des rues toulousaines vers la fin  des années 50 ! Vous pourrez bientôt venir visiter la Capitale du Midi - Toulousain (que les Marseillais appellent le "Midi-moins-le-quart") sans voiture particulière... du Capitole à Blagnac ! Hélas, ce Tram n'ira pas jusqu'à l'Aéroport... Mais où les "décideurs" avaient-ils la tête ?
 
 
 
L'ancien réseau, de 1887 à 1957

 

Dès 1887, Toulouse possède un réseau de tramway hippomobile et en 1902, ce sont 118 tramways à traction animale qui sillonnent les rues toulousaines.

L'électricité se développe et le 14 novembre 1906, la première ligne de tramway électrique (de type Jeumont) est inaugurée. Une deuxième ligne entre en service en 1911, entre Esquirol et Lafourguette. Entre 1930 et 1940, de grands travaux de poses de rails permettent d'améliorer et d'étendre le réseau de tramway jusque dans les années 50.

En 1948, la municipalité essaye de remplacer le tramway par le trolleybus, mais c'est un échec. Le bus, ainsi que la voiture individuelle, ont finalement raison du tramway qui finit par disparaitre totalement en 1957. Les premiers couloirs de bus sont aménagés en 1970 pour pallier les premiers problèmes de circulation.

 

  280px-Toulouse_Citadis_tramway_model_-scale_1-_02.jpg

 

Signature 1

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 17:33

Nouvelle mise en ligne une première fois en Novembre 2009

sur l'ex-communauté Utopia (subitement disparue depuis !)

 

 Pestant intérieurement, comme à l’accoutumé, Pierre releva le « machin » avant d’appuyer sur le bouton d’appel de l’ascenseur. Pour la mille et unième fois depuis plusieurs semaines, il fit ce geste machinal… Mais, pour la première fois, cela déclencha en lui un nouveau processus de pensée, quelque chose de ténu et de formidable à la fois, comme une espèce de prise de conscience particulière, la naissance d’une perception nouvelle.

Cela ressemblait à l'orifice béant d'un maelström ténébreux, et effrayant de l'horreur qu'il supposait faire règner, dans la subconscience de Pierre... L'Infini de la métamorphose agonisante de son esprit, aux prises avec l'incommensurable vide de la connaissance humaine, allait enfin devenir et être la salvatrice issue, à l'amène concupiscence de ce chétif résultat de la Création ! Cette fois-là, Pierre, telle une étincelle de vérité éclatant au tréfonds de sa cervelle, comprit et... sut… !

 


Il y avait une volonté délibérée de lui nuire ! Quelque part, quelqu’un ou quelque chose, inlassablement, cherchait à l’atteindre… Insidieusement, par l’entremise de ce « machin » ! Une banale petite pièce de métal, suspendue à une vis, sur le mur, près de l’ascenseur ! Cela aurait pu être n’importe quoi. Ce n’est en tout cas ce « n’importe quoi là » que Pierre avait imaginé… au début. Sans doute les restes éprouvés par le temps et mes mauvais traitements d’une boîte à clef, de celles dont on se sert pour débloquer un ascenseur en panne ? Ou un crochet de suspension à l’usage d’un extincteur, disparu depuis ? Ou un "truc" où susprendre un écriteau à l'usage de la Concierge du genre : "N'utilisez pas l'ascenceur ce matin, je lave le hall d'entrée" ? Non, tout cela était ridicule. Maintenant, alors que la cabine arrivait, Pierre savait que toutes ces hypothèses étaient farfelues ! Non ! « On » avait placé là cette chose, ce « machin », à dessein… « On » avait essayé, et réussi, à attirer son attention. Incontestablement, cette pièce de métal devait occuper une certaine position. « On » s’obstinait, chaque jour, à la bouger, afin que lui, Pierre, la remette à sa place !

Il lui vint une idée qu’il trouva géniale. Ceux, ou celui, qui cherchaient à l’atteindre en seraient pour leurs frais, cette fois-ci ! Il ne touchera plus au « machin ». Il prit place dans la cabine de l’ascenseur et choisit de programmer le rez-de-chaussée…

Rien ne se produisit. Pierre appuya de nouveau sur le bouton, et la porte coulissante se referma… La cabine monta alors, au lieu de descendre !

Arrivé tout en haut, au 13ème étage, l’ascenseur s’arrêta, la porte s’ouvrit, et Pierre se rua comme un fou sur le palier… Mais que se passait-il donc ? Dès que le porte se fut refermé, Pierre pu voir la cabine descendre… sans lui ! Il se précipita dans l’escalier de service, et arriva en sueur au rez-de-chaussée, ayant « dégringolé » les volées de marches à une vitesse dont il ne se serait jamais cru capable !

Le lendemain et les jours suivants, Pierre s’abstint de prendre l’ascenseur. Le « machin » était toujours à sa place, immobile, muet comme s’il se taisait volontairement, envoyant une supplique mentale à Pierre pour qu’il le touchât… Mais Pierre tenait bon. Ah, ce n’était pas tous les jours facile ! Il dormait mal la nuit, maneait de moins en moins… Au matin, il bâclait son petit déjeuner, pour finir par ne plus le prendre du tout. Au bureau, il était là, mais « absent ». Ses collègues comprenaient sans doute qu’il était perturbé par quelque souci, mais ne lui montraient, au début, qu’un intérêt poli, très courtois. Mais ses performances professionnelles commençaient à fléchir, pour arriver à une descente vertigineuse ! Pierre ne pouvait plus se concentrer comme « avant le machin »… Puis, ce qui devait arriver arriva ! Pierre fut convoqué devant la Direction de la Société qui l’employait. Il n’osa, bien évidemment, pas avouer qu’il était devenu obsédé par le « machin ». Il évoqua une fatigue passagère, des soucis familiaux, et autres "excuses-toutes-faites" dont il ignorait même les formulations, tant il n’avait jamais eu à y penser !

Et, chaque matin, en sortant de son appartement, il voyait le « machin »… Cet objet semblait doté de vie et porteur de mort. Pierre s’attendait d’ailleurs à le voir ou plutôt l’entendre parler, rire et se moquer de lui !  

Un jour, comme les autres, cela se produisit… Pierre ouvrait la porte palière donnant accès à l’escalier, quand il entendit un rire énorme dans la hall ! Il dévala les 13 étages comme un damné qui aurait voulu fuir l’Enfer. Arrivé dans la rue, il s’adossa contre un mur afin de reprendre son souffle.

 

Porte-fait-peur.gif

 

Ce soir-là, il rentra plus tard chez lui, pour se faufiler dans son appartement dans le noir ! Et, lorsqu’il tira délicatement sa porte pour la refermer sur lui et sans bruit, il entendit le rire monstrueux résonner sur le palier !

Pierre ne put fermer l’œil, cette nuit-là ! Couvert de ses draps et couvertures jusqu’au menton, il gardait les yeux grands ouverts, toutes les lumières de son appartement étant restées allumées. Il épiait le moindre bruit suspect, le moindre signe de mouvement sur le palier du 13ème étage de l’immeuble.

Au petit matin, les yeux rougis de fatigue, il osa sortir de son lit. Son premier geste fut, à pas feutrés, d’aller jeter un coup d’œil par le judas de sa porte d’entrée ! Le hall était sombre, et il ne put rien distinguer, pas même le « machin » !

  Porte-visiteur-bizarre.gif

Les serrures de la porte une fois revérifiées, il put aller se faire chauffer une grande tasse de café. Vautré dans le canapé du salon, il but le breuvage à petites gorgées.

A une heure qui lui parut « raisonnable », il appela Jean, un de ses amis les plus proches, au téléphone. Après quelques dizaines de mots bafouillés, il eût le courage de lui raconter sa mystérieuse mésaventure…

« Voilà, tu sais tout !

-         Ecoute, Pierre – lui conseilla Jean – tu es sûrement à bout ! As-tu des ennuis de boulot ?

-         Non, non ! De ce côté-là, cela va encore !

-         Comment cela, encore ?

-         Bon, j’ai reçu un petit sermon de ma Direction…

-         A cause de « çà » !?

 -       En quelque sorte… Au bureau, je suis un peu « absent » et ne peux plus continuer à être performant. Tu sais bien comment cela se passe, dans ce type de petite société ? Ou l’on est rentable, ou l'on est… remercié. Surtout avec la conjoncture actuelle !

-      Ecoute, Pierre, va donc voir un médecin ! Fais-toi donner quelques jours de repos…, un traitement ?

-      Oui, je pense que c’est cela qu’il faut que je fasse. Je vais aller consulter mon toubib, et il saura bien ce que je dois faire… »

Pierre se rendit donc, dans l’après-midi, chez son médecin qui commença sa visite de façon toute routinière…

 « De quoi souffrez-vous ?
-         De rien, Docteur…
-         Mais ?...
-         Mais je ne dors plus et ne peux plus me concentrer sur mon travail !
-         Ah, et la cause, de votre point de vue ?
-         Je ne sais si je dois vous raconter cela…
-         Je suis votre médecin, alors, je vous en prie, vous pouvez tout me dire ! »

Alors Pierre se mit en devoir de raconter son histoire. Il lui fallut bien parler de la « chose »… Quand il eut fini, le médecin lui enjoigna de ne vraiment rien omettre.

« Je vous ai tout dit, Docteur !
-         Oui, mais, qu’est-ce qui, toujours d’après vous, est à l’origine de votre obsession ? Comment un simple petit morceau de ferraille cloué sur un mur a –t-il pu vous mettre en pareil état ?
-         Je ne sais pas, Docteur, je ne sais pas…
-         Ecoutez, voilà ce que nous allons faire. J’ai déjà rencontré bien des cas similaires dans ma carrière… Je vais vous adresser à un de mes amis, spécialiste des problèmes psychiques.
-       Pas chez un Psychiatre !

 

Non !
-         Laissez-moi donc faire. Je vous assure qu’il n’en sortira que du bon ! »

 

Quelques jours passèrent, et Pierre se retrouva entre les mains dudit Psychiatre. Celui-ci trouva un intérêt très personnel au « cas » de Pierre... Finalement, Pierre ne sortit plus d’entre les mains du Spécialiste ! Les semaines, les mois passèrent ainsi, de cabinet en traitement, de traitement en cabinet… L’état de Pierre, en fait, empirait. D’être considéré comme fou lui avait fait réellement perdre tout contact avec la réalité. Aux médecins et autres infirmières qui le « soignaient », il ne parlait plus que du « machin ». Une fois, on l’avait même emmené dans le hall de son immeuble, afin qu’il voie de ses propres yeux que ce « machin » était quelque chose de banale, d’aucun intérêt… Pierre n’avait même pas supporté de revoir le « machin » ! Il avait tenté de fuir, maintenu par les bras musclés de ses infirmiers, en vain… Le psychiatre, en accord avec le milieu médical, avait décidé que Pierre était atteint de schizophrénie incurable. La petite psychose, de  ce dérangement qu’elle était au départ, s’était transformée en trouble grave et durable.


Pierre ne sortit plus jamais de la clinique où il était désormais prisonnier. La Société qui l’employait avait définitivement ventilé son poste et l’avait donc confié à quelqu’un d’autre. Pierre ne vit plus beaucoup de monde, à partir de ce jour-là… Sauf son ami Jean, qui, après plusieurs mois, lui rendit une visite, quand celle-ci fut autorisée.

« Pierre, tu me reconnais ?
-         Jean ? Oui, bien sûr…
-         Alors, mon vieux, comment cela se passe-t-il ici ?
-         Ecoute, Jean, je n’ai pas le temps de te dire toutes les misères que l’on me fait. Je voudrais simplement que tu ailles chez moi, et que tu récupères quelques unes de mes affaires !
-         Mais, mon pauvre Pierre, ton appartement a été loué à un autre locataire ! Et tes affaires ont été données aux associations caritatives du quartier !
-         Mais…mais…
-         Allons, ne te fais de soucis pour ces babioles. L’important est que tu sois bien traité et soigné, ici !
-         Jean, ce n’est pas possible… Je vais sortir d’ici ! Dis-leur, toi, que je ne suis pas fou ! »

Jean eut bien du mal à franchir la porte de sortie de la cellule où Pierre était enfermé. Mais, au sortir de l’établissement médical, malgré la mal-être dans lequel il se trouvait, il décida, comme cela, de passer voir l’immeuble où Pierre avait eu son appartement. De plus, c’était pratiquement sur son chemin…

 


Arrivé dans le bâtiment, Jean se mit en quête d’aller appeler l’ascenseur. Mais ce dernier était en dérangement. Il prit donc les escaliers et grimpa les 13 étages… Lorsqu’il fut arrivé au 12ème, il perçut la conversation de deux personnes, apparemment situées à l’étage au-dessus :

«  Bonté, dit l’un des deux, voilà un ascenseur qui nous aura donné bien des soucis, depuis la dernière révision !
-         Pour sûr, répondit l’autre, il était vraiment « détraqué » ! Pourtant, nous l’avions remis à neuf il y a tout juste quelques mois…
-         Oui, et d’ailleurs, lorsque nous avions changé la porte de cet étage-ci, je m'aperçois que tu avais oublié de retirer, après que nous l’ayons scellée, une des petites pattes de maintien, qui est toujours vissée sur le côté !
-         Une patte ! Où cela ?
-         Là, regarde, c'est ce « satané machin » !

 

Signature 4

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 19:29

Marilou

 

BONJOUR

 

 

 

 

Belle journée et bonne semaine ! La mienne, ma semaine de "reprise" n'a pas  été très agréable mais, heureusement, le Week-end m'a permis "d'évacuer".  Aujourd'hui, je vais aller travailler un peu à reculons car, finalement,  on ne sais jamais ce qui se passe le Week-end chez les autres ! Enfin nous  avons tous, je crois, nos petits tracas, et c'est pour cela qu'il ne faut  pas "se prendre la tête" et danser, chanter et s'amuser tant que l'on  peut... C'est ce que j'ai fait ce Dimanche !! Allez, mon petit acrostiche  pour ne pas déroger à ma règle...

Bisous, affection  et à bientôt.

 

 

Image71.jpg

Cadre idyllique pour escapade romantique !
Le lac, le moulin, les arbres contribuent au plaisir...
Avec une piste pour danser, c'est fantastique !
Un peu de soleil pour combler nos désirs,
Doucement envoûtés par la musique,
Excellent pour le moral, ne penser qu'à rire...

MARILOU

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 20:34

Eh bien ce week-end, j'ai eu la joie d'accueillir mes deux Fils et mon Petit-fils ! Vraiment un très grand bonheur... Nous avons profité de ce long week-end ensoleillé pour faire diverses choses ensemble, mais surtout, ils voulaient passer une journée au Cap d'Agde, à quelques kilomètres de chez moi, où a lieu chaque année, un Show particulier : le TUNING  !

 

Je ne connaissais cela que par quelques photos ou vidéos, vues çà et là... En fait c'est très impressionnant ! Tous ces gens qui "tunent" leur voiture sont des fanas ! Ils sont dingues de cela comme d'autres d'autres choses comme la collection des timbres-poste, des boîtes de'allumettes, ou collectionneur d'emmerde...nts comme moi...!

 

Voyez plutôt quelques unes de ces "merveilles" rutilantes, chaîne-hifiantes et vrombissantes :

 

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Et, comme dans tous les Shows Automobiles, il y avait aussi des "hôtesses" qui vous renseignaient sur tout ce que vous vouliez savoir !

 

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Blonde fesses nues

 

     Sympa, le Tuning, non ?

Je crois que j'y retournerai l'an prochain...

C'est chouette, les bagnoles,

et c'est vraiment un "truc de mec" !

NB : il faut se munir de boules "qui est-ce" !

 

Signature Pierrot-François

 

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 16:00

Bien entendu, cette pensée que je mets en ligne ce soir, n'a pas de portée religieuse en soi ! C'est une façon d'être que j'ai adoptée depuis très longtemps, dans ma vie... En tout cas, j'ai tenté de la mettre en pratique, sans toujours y parvenir, et être parfois, hélas, malcompris et/ou incompris de mes semblables, des Miens ! Je crois, en fait, que je n'ai jamais connu la haine ou la rancune... Je n'en veux à personne de m'avoir fait souffrir. Je n'en veux qu'à moi qui n'ai pas su me faire comprendre et accepter. Le Grand Principe des Prêtres Dominicains de l'Eglise Catholique Romaine, pour celles et ceux qui venaient à eux, était, je crois : "écouter, comprendre et aimer"...

 

 

Christ 1

 

 

"Le jour où la joie des autres devient ta joie,

Le jour où leur souffrance devient ta souffrance,

Ce jour-là, tu peux dire que tu les aimes."

 

Anne O'Nime

 

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 15:37

Astronome

 

Eh oui, le téléscope spatial Hubble, qui aurait dû prendre sa retraite il y a quelques années, (s'arrêtera-t-il à 60 ou 65 ans ?) continue, après l'Oeil de Dieu (voir articles précédents)  à nous envoyer des photos merveilleuses de lointaines régions de l'Infini encore inexplorées ! Reçues ce matin d'un de mes amis, Toulousain-Astronome de son état...

 

 

 

Ainsi : la Nébuleuse Carina 521114

 

nebuleuse-carina-521114.jpg

 

...ou encore la Nébuleuse du Crabe 520917

 

nebuleuse-crabe-520917.jpg

 

...et le Grand Nuage de Magellan 520904

 

nuage-magellan-520904.jpg

 

Cela vaut tous nos "coups de pinceaux", nos "superbes-photos", et même "nos rêves les plus fous" ! C'est là un avis tout personnel...

 

Signature 1

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 16:15

Déjà éditée en 2010

Eh bien, voyez-vous, chez moi, c’est comme chez tout le monde ! Oui, oui, je ne plaisante pas… Je traduis pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi. Chez moi, il y a un certain nombre de pièces, une cuisine, des toilettes, etc.… Vous voyez mieux ce que je veux dire. Chez vous, c’est pareil ! Dans ma cuisine, j’ai un évier, un réfrigérateur, une cuisinière électrique, comme vous. Et, dans ma chambre, dans ma chambre… Oui, j’ai aussi comme vous un lit, une table de nuit, un fauteuil, un placard… Jusque là, rien d’exceptionnel ! Attendez, ne zappez pas ! J’ai aussi quelque chose de « particulier ». Vous allez me dire « moi aussi », j’ai une Psyché ! Et vous avez raison de le dire, mais pas tout à fait, tout de même ! Non, ma « psyché », elle, n’est pas comme toutes les autres psychés !

Elle est, comme on dit, « dans ma famille » depuis, depuis… on ne sait combien d’années, ou de générations ! Appartenait-elle à une Grand-mère, à une Grand-tante ? Mystère total. Personne n’a jamais osé émettre une hypothèse.

 

Jeune fille devant une glace

Chaque membre de ma nombreuse famille prétend l’avoir « toujours » vue là ! Moi-même, encore enfant, je l’apercevais dans la maison de mes parents. Elle changeait parfois de place, de pièce ou d’étage. Il me semble même ne plus l’avoir vue, de temps à autre. Quand je suis devenu adulte, me trouvant être l’aîné de ma génération, j’ai fini par hériter de cette maison où je vis aujourd’hui.

Etudes, service militaire, emploi chez un Notaire, mariage et paternité furent les étapes successives d’une vie que je parcourus jusqu’à ce jour où je vous parle de ma Psyché ! Mon épouse, jeune et jolie comme il se doit, explora sa nouvelle demeure. Et elle finit par découvrir la psyché nichée au grenier, abandonnée plutôt sous un fatras d’objets plus poussiéreux les uns que les autres ! La psyché reprit rapidement du service et réintégra sa place dans notre chambre, anciennement celle de mes Parents. Curieusement, mon épouse ne fit aucun commentaire sur sa trouvaille. Elle se contenta de jeter un drap sur la psyché, comme pour la protéger de la poussière, elle qui avait passé nombre d’années dans la plus poussiéreux des greniers !

Les jours passèrent. J’avais oublié cette psyché, comme elle avait dû être « oubliée » tout au long de sa vie, posée ici ou là tel un élément décoratif ou un bouche-trou… Et puis arriva un de ces moments où l’on a besoin, parfois, d’un objet d’habitude ignoré voire devenu si présent qu'on ne le voit plus…

Ce jour-là, mon épouse et moi devions nous rendre à une soirée chez des amis. Habituellement, chacun à notre tour, nous nous habillions dans le dressing moderne attenant à notre chambre à coucher. Cette fois-là, étant sorti de mon bain un peu plus vite qu’à l’accoutumé, mon épouse m’avait précédé devant le miroir du dressing… Fidèle à ma courtoisie et à mon respect de la primauté de la gent féminine, je délaissai de bon gré ma place perdue et, je ne sais pourquoi, allai ajuster ma tenue, et mon nœud de cravate, devant la psyché ! Je tirai délicatement le drap la recouvrant, et me présentai en face d’elle ! Stupeur ! Elle ne reflétait pas mon image… je distinguai bien la chambre, les murs, le mobilier, mais c’était tout ! Je reculai, très surpris et abasourdi… Comment une chose pareille était-elle possible ? Je pensai que j’avais eu une sorte d’éblouissement, vraisemblablement dû à un reflet de lumière parasite. Je me rapprochai du miroir et, même phénomène…la psyché ne me renvoyait pas mon image ! Prenant mon courage à deux mains, j’osai toucher du doigt la surface du miroir. Rien ne se produisit. Tout avait l’air « normal », sauf que la psyché ne reflétait toujours pas l'image de ma main !

 

Psych-e.jpg

J’en fis le tour, et puis encore une fois ou deux, la tâtant sur tout son pourtour. J’appelai enfin mon épouse pour lui montrer la chose… Elle arriva, dans sa sortie de bain, et n’approcha pas plus que cela de la psyché…

«Oui, je sais – lança-t-elle – elle ne marche pas !
-      Comment dis-tu ? Ne marche pas ?
-      Eh bien, depuis que nous l'avons posée là, je me suis aperçu qu’elle ne me renvoyait pas mon image. Elle doit avoir un problème, ou c’est un miroir sans tain ! »

C’était d’une logique surprenante mais définitive. Je rejetai le drap sur la psyché, et nous partîmes vers notre soirée. Je ne sais plus avec quels amis elle s'est déroulée, d'ailleurs, car je n'ai pensé qu'à ma psyché toute la nuit !

Quelques jours passèrent pendant lesquels je devins complètement obsédé par cette psyché… Un après-midi, revenant de mon bureau et n’y tenant plus, je montai dans la chambre, où elle donnait le sentiment de se faire discrète, et fis le maximum de clarté dans la pièce. J’avais avec moi ma boîte à outils, et me mis à chercher le moyen de démonter cette satanée psyché ! Après quelques minutes d’efforts, je parvins à extraire le miroir de son logement. Je le sortis délicatement et le posai sur le sol. Je me penchai sur lui, rien de plus… il ne renvoyait toujours pas mon image ! J’entrepris de le relever et de le retourner sur lui-même, afin de vérifier l’hypothèse de mon épouse de "miroir sans tain"… C’est à ce moment-là que j’aperçus une inscription, manuscrite et visiblement très ancienne qui disait « Recto / Endroit » !

Je compris en une fraction de seconde ! Pourtant, cela était hors de toute logique cartésienne ! La psyché ne donnait pas de reflet d’image parce que… parce que la Réalité n’était pas en face d’elle !! Philosophiquement parlant, Actualité et Réalité sont deux concepts différents, selon que l’on assiste à un événement (réalité) ou que cet événement existe en dehors de notre perception (actualité)… La psyché ne reflétait pas la Réalité… qui n’était donc pas en face d’elle ! Je ne me voyais pas car j’étais le REFLET ! Tous, nous étions des reflets, l'ACTUALITE mais pas LA REALITE !  Nous étions « de l’autre côté du miroir de la psyché ! »

Signature 4 

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