Donc, pour "démêler nos esprits",

ce matin, un peu de Waren !

Si vous en voulez encore, osez le dire...

Dans la série déjà commencée

de l'Espace et ses merveilles,

voici quelques photos envoyées (encore)

par le téléscope spatial Hubble !

Encore une image de paix buccolique

au sein du Marais Poitevin

!

Oui, demain c'est le 15 Octobre ! Et alors, direz-vous !? Eh bien, sachez que nous ne sommes plus qu'à deux petits mois de Noël ! Cela ne vous fait ni chaud ni froid ? Je m'en doutais un peu... Réfléchissez donc... Noël, c'est quoi, pour vous ? Pour les Chrétiens, c'est l'anniversaire de la naissance du Petit Jésus. Pour les autres, c'est devenu la Fête des Enfants, du Monde entier...  C'est l'époque où l'on offre des cadeaux. "Dans le temps", on offrait une belle orange, un petit gâteau. Aujourd'hui, c'est la surenchère.

Quand j'étais petit garçon, cela commençait déjà. Dès potron minet, le matin du 25 Décembre, le Père Noël m'avait laissé, pendant la nuit et que je dormais à poings fermés, un voire deux jouets ! Mais pas du toc... Des jouets magnifiques : un train mécanique en fer blanc, dont on remontait le ressort avec une clef en zamack, et qui roulait sur des rails en fer blanc ! Un scooter du même fer blanc, avec sa grosse clef en zamack. Un autobus géant de 13 centimètres de longueur en fer blanc... Tout était en fer blanc... Une fois, j'ai eu un hélicoptère en fer blanc qui fonctionnait avec un câble muni d'une manivelle en plastique. On tournait très vite cette manivelle, et l'hélico décollait ! Il n'a volé qu'une demi-heure, car mon Parrain (normal, lui, pas en fer blanc) a voulu l'essayer, et il a cassé ladite manivelle en plastique ! Une autre fois, j'ai eu un petit avion en fer blanc qui faisait des cabrioles. Deux tanks mécaniques, qui crachaient du feu ! Ah, on était gâté, en ce temps-là... Un soir de Noël, mes soeurs, mes parents et moi avions "réveillonné" chez une Tante, soeur de mon Papa. A l'heure où les enfants doivent aller se coucher - sans doute pour que Papa Noël fasse son "boulot" - une de mes cousines, Carmen, une "grande fille" qui devait avoir au moins le triple de mon âge (moi, j'avais 6 ans), me prit par la main pour m'emmener dans la chambre (la sienne) où je devais dormir... Et là ! Et là ! Devinez ce que j'ai vu ! Le Père Noël qui sautait par la fenêtre ! J'ai su, plus tard, que la chambre était au premier étage de la maison... Comment vous décrire mon émotion ? Comment vous faire comprendre ce que j'ai ressenti ce soir-là ? Rien ni aucun mot ne pourra m'y aider. Vous rendez-vous bien compte du problème ainsi posé à mon jeune cerveau ? Il y avait, en ces époques-là, un "tas" de gens, mes grandes soeurs, mes copains et copines du Cours préparatoire, mes grands cousins et grandes cousines à peine plus âgés que moi, bref, toute une faune de "mécréants" qui tentaient de me faire accroire que le Père Noël n'éxistait pas !!! Quand j'y repense, je trouve que cela était scandaleux... Tout bêtement et absolument scandaleux ! C'était même "dégueulasse" !

Il n'en reste pas moins qu'ils ont pu croire ce qu'ils ont voulu, toute leur vie, et que moi, je suis sûr d'une chose J'ai vu le Père Noël sauter de la fenêtre de la chambre de ma cousine Carmen ! Même si, l'année suivante, puisque je n'y croyais plus, on a fini par m'avouer que c'était mon grand cousin, en l'occurence le frère de ma cousine, qui avait joué le rôle du Père Noël... J'en suis encore aujourd'hui traumatisé. Comment et pourquoi ôter si tôt à un enfant cette part de rêve et de merveilleux qu'il porte en lui ?

Moi, j'ai été Papa de deux garçons. Je ne leur ai jamais dit des choses pareilles... Mais, dès qu'ils ont compris que tout n'était pas vraiment "mensonge" mais souvent "petite affabulation", et les raisons qui font qu'on leur cache souvent la (les) vérité(s), ils ont admis que le rêve, les rêves, font partie de cette thérapie "nécessaire" à tout être humain, pour qu'il puisse s'affranchir du postulat utopique que "les choses sont comme elles sont", et avancer dans la vie avec la tête bien sur leurs épaules (pas celle d'autrui !)... (Ouahhhh ! Dis-donc quelle belle tirade ! On dirait du... ?...). Aujourd'hui, on n'entend que le sempiternel : "Bof, il ne fut pas rêver..." Eh bien, je ne suis pas d'accord. Il faut rêver, chacun dans son "imaginaire" : untel à l'aboutissement de ses études, à son avenir, celui-ci à la façon dont il verrait mieux son village évoluer ou changer d'aspect, celle-ci aux avantages qu'en tant que femme elle devrait pouvoir profiter, etc... etc...

Vous voyez ! Il faut qu'il reste une part de rêve en vous, pour ne pas aliéner totalement votre pauvre esprit déjà si fatigué et quasi déliquescent. Soyez donc encore capables d'avoir des rêves dignes de vous, et tant que vous vous projèterez dans le futur, dans vos rêves, vous resterez vivants, et acteurs de votre futur. Maintenant, il ne faut quand même pas que vous croyiez au Père Noël, hein ! Tout ne se fait pas ainsi, comme par magie ! Restez sérieux, tout de même...