"Mon mari m'a tellement trompé
que je ne suis pas sûre d'être la mère de mes enfants"
Anne O'Nime
"Mon mari m'a tellement trompé
que je ne suis pas sûre d'être la mère de mes enfants"
Anne O'Nime
Lors d'un séjour en Vendée,
visitant les ruines de l'Abbaye de Maillezais,
j'ai pu enregistrer le chant d'un moine,
pas du tout "castrat" lui-même,
mais ayant si bien travaillés a voix qu'il en paraît un !
Ecoutez plutôt, et régalez-vous
(même si vous n'aimez pas les chants grégoriens!)!
Bonne nuit !
Déjà mise en ligne en Févrie 2010
Le silence qui régnait en maître, depuis plus de quatre années à bord de l'Armstrong, fut soudain déchiré par une voix jaillie des haut - parleurs disséminés un peu partout dans l'astronef.
Ordre de réveil général ! Le Grand Moment ! On touchait au but ! Un rêve, un vieux rêve des hommes était sur le point de devenir réalité. Quatre ans de voyage dans l'immensité du vide sidéral, à la vitesse de la lumière ou presque, pour aborder enfin un système solaire lointain, quoique le plus proche du nôtre, Proxima Centauri, et « but final » sa principale planète : Alpha du Centaure !
L'Armstrong, merveille de technique, robot le plus perfectionné jamais né de l'intelligence humaine, entrait dans la grande banlieue de la gigantesque étoile, avec, à son bord, un équipage de huit hommes et femmes.
Chacun d'eux avait veillé à tour de rôle, seul dans le vaisseau muet, témoin discret mais attentionné de la bonne marche de la merveilleuse machine. Puis chacun aussi avait connu, pendant trois années et cinq mois, la profonde léthargie de l'hibernation artificielle.
Maintenant, tous se retrouvaient heureux de toucher au dénouement, conscients et fiers du moment historique qu'ils allaient vivre. Dès que les "robots-réveil" eurent accompli leur besogne, l'équipage au grand complet tint sa première réunion dans l'immense poste de pilotage de l'Armstrong. Quatre Afro-européens et quatre Sino-américains composaient cette équipe. Les deux "blocs", passant outre leurs différents idéologiques, s'étaient ralliés à l'idée qu'il fallait user d'une coopération technologique inévitable pour réaliser un projet aussi ambitieux que l’envoi d'hommes vers des systèmes très lointains.
Les Afro-européen, marxistes, immense Démocratie Populaire depuis la Grande Révolution de Novembre 2017, avaient confié à un Angolais, une Française, un Russe et un Algérien, le soin de porter haut les couleurs du monde socialiste. L'autre moitié était constituée d'une Chinoise, d'un Yankee, d'un Canadien et d'une Mexicaine, tous quatre citoyens de l'autre « bloc », profondément attaché, par une politique délibérée des gouvernement autoritaires et réactionnaires qui les conduisaient aux principes essentiels du Capitalisme, moribond depuis des années mais encore plein de ressources ! Huit êtres vigoureux, sains et porteurs d'une grande partie des connaissances humaines. Ils étaient une sorte des synthèse du génie millénaire qui avait habité l'homme. Sciences et philosophies étaient ainsi du voyage. L'espèce se dépassait et essaimait par delà les horizons restreints de sa planète-mère ! Telle une maladie contagieuse, son savoir se propageait et se multipliait sur l'immensité de l'Univers. Tous ces mondes n'étaient pas encore aptes à accueillir les innombrables colonies humaines qui se pressaient à leurs portes, que déjà le « microbe" partait à la conquête d'autres univers.
Mais ce microbe revêtait toutefois deux apparences distinctes issues de principes antagonistes et en conflit perpétuel. Les temps écoulés n'avaient pas tout à fait laminé d'expérience les lois fondamentales contraires qui structuraient les deux «côtés" de l'univers connu : Pouvoir de l'argent ou Pouvoir de la sagesse…
L'équilibre, apparemment non-modifiable des forces en présence, avait néanmoins permis la réalisation de bien des aspirations communes. La conquête et l'exploration de l'espace en étaient une preuve .....
Le Canadien, investi du titre et de la responsabilité de Chef de la mission, prit alors la parole, tous étant assis autour de la console de commandement, attentifs à ce qui allait être un moment crucial de leur randonnée vers l’Infini :
"Mes amis, le temps 'est venu de nous mettre à l'écoute de la Terre. A l'heure et au jour prévus, nos compatriotes ont envoyé un message à notre intention et si tout se déroule à la perfection, c'est-à-dire si tous les calculs s'avèrent exacts, il devrait nous parvenir dans un peu moins d'un quart d'heure en Temps Universel. Nous y répondrons dès réception. Le message nous donnera les toutes dernières estimations sur les corrections éventuelles à appliquer dans nos propres coordonnées de trajectoire. Il nous appartiendra d’effectuer des relevés précis des repères astronomiques envisagés et de revoir les calculs des différentes radio-sources, servant de base à la mise en équation de notre trajectoire. Nous aurons tout loisir de rectifier une quelconque irrégularité, étant donné le temps qui nous sépare encore de la première phase de décélération. Maintenant, soyons très attentifs ! "
Quelques minutes passèrent où chacun crut bon de donner son sentiment sur les probabilités d'erreur ou sur l'infaillibilité des calculs prévisionnels. Enfin, alors que le délai n'était pas encore tout à fait écoulé, une mélodie s'éleva, musique irréelle issue de quelque appareillage électronique. C'était là le signal qui annonçait une communication radio. Tous se penchèrent instinctivement vers la console émettrice, prêts à boire chaque mot de ce qui était en fait leur premier contact avec la Terre depuis quatre années !
Une voix nasillarde emplit soudain le poste de pilotage, déformée par son voyage dans le vide sidéral :
"Bien chers enfants, vous voilà sortis de votre long sommeil. Sachez qu'ici, sur Terre, nous n'avons cessé un seul instant de veiller sur vous et de suivre votre course dans l'immensité et le gouffre sombre de l'espace. C'est André Valo, Président de la République Populaire d'Europe, qui vous parle.
Depuis votre départ il s'est passé des choses graves ici, des événements de la plus extrême importance ... qui réclament toute votre attention et votre sang-froid ! Je sais que vous avez été choisis entre tous pour cette mission parce que vous représentez l'élite de notre cher vieux Monde. Sachez donc que lorsque vous recevrez ce message, notre planète aura cessé d'exister ! A l'heure où je vous parle, les hommes, mais avons-nous encore droit à ce titre, ont fini par commettre l'irréparable. Inutile de vouloir faire supporter la responsabilité du désastre imminent à une nation ou à une autre ! Les vrais responsables sont les responsables de toujours, cette poignée de misérables qui ont amené les Nations de la Terre à s'entredéchirer pour une hypothétique domination basée sur le seul profit de quelques-uns, des plus riches, avides de plus de richesses, de plus de privilèges !
Déjà, les Etats-Unis d'Amérique ont anéanti plus de la moitié de nos territoires. Nous nous apprêtons à riposter avec une lourde tristesse au fond du coeur ! C'en est fini de notre civilisation ! Puissent celles à venir nous juger avec quelque modération !
Vous demeurez les derniers porteurs de l'espoir qu'a encore l'humanité moribonde de renaître de ses cendres et de commencer une ère nouvelle, de croître en paix, dans le respect de chacun et des opinions…"
La voix continua longuement d'émettre des vœux pour l'avenir de la mission Alpha 01 puis donna maints détails sur les raisons qui avaient amené le monde au bord du précipice démentiel de la guerre atomique.
Quand ce fut fini, tous se regardèrent, hagards, ne pouvant proférer la moindre parole.
L'Armstrong poursuivait sa route silencieuse dans l'infini constellé d'étoiles et de planètes. Proxima Centauri grossissait rapidement, futur probable, hypothèse folle, berceau inespéré d'une nouvelle aventure humaine ou bien suaire grandiose, tombeau inaccessible pour l'homme et ses méfaits.
L'être humain est ainsi fait qu'il éprouve le besoin d'élever ses sentiments à des niveaux inaccoutumés lorsqu'il est confronté à des circonstances peu courantes. Quoi qu'il en soit de la volonté du Créateur de mettre un terme à son œuvre, ou du hasard qui voulut que le temps suive son cours, indifférent aux grains de sables humains, prisonniers du déroulement même de leur si éphémère passage du non-être au plus-être, les huit "rescapés" décidèrent d'un commun accord, après les premiers moments d'émoi et de silences passés, d'assumer le devoir qui leur avait échu et de poursuivre le vol jusqu'à son terme. La survie de l'espèce devenait leur unique souci. On resterait sur Alpha le temps nécessaire à préparer un retour en toute sécurité vers la Terre... à condition, bien sentendu, de trouver rapidement des possibilités de survie acceptables.
Chacun, au-delà de tout esprit dogmatique et faisant abstraction de ses convictions personnelles, se sentit alors supérieurement lié aux autres, conscient de la nécessité, pour l'avenir immédiat de la communauté qu'ils formaient, de s'attacher à lier entre eux des liens solides et durables.
L'Américain proposa qu'on lise ensemble un passage de la Bible.
Le Russe et l'Algérien refusèrent poliment, l'un sortant de sa combinaison un extrait des œuvres de Carl Marx, l'autre les versets du Coran.
La Française se désintéressait de l'affaire.
Le Canadien n'y comprenait plus rien !
La Chinoise souriait en coin, et...
la Mexicaine faisait mine de s'occuper de sa coiffure.
L'Angolais rigolait !
L'Armstrong, chef-d’œuvre de l'intelligence humaine, entra en orbite autour d'Alpha du Centaure…
"Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments
que les feuilles le sont aux arbres.
Sans elles, l'amour meurt par la racine"
Nathaniel Hawthorne
Cette semaine, le 11 pour être plus précis,
je suis allé marcher sur la plage de Mèze,
et je peux ainsi vous donner un aperçu
de la Méditerranée en Octobre...
Elle s'est parée de gris, mais,
en attendant les frimats de l'hiver,
elle reste toujours aussi belle !
Sur l'horizon, le Mont St Clair
avec la ville de Sète à ses pieds !
Une femme rencontre un très bel homme dans un bar. Ils parlent, ils se plaisent, ils partent ensemble. Ils arrivent chez lui, et il lui fait visiter son appartement. Elle remarque que sa chambre est remplie de petits nounours. Une centaine de petites peluches sur des étagères qui font toute la largeur du mur. Les tout petits oursons sur l'étagère du bas, les ours moyens, bien rangés sur l'étagère du milieu, et les immensément grandes peluches sur l'étagère du haut.
La femme est surprise de voir que cet homme, si viril, a une aussi grande collection d'ours en peluche ; elle ne montre pas son étonnement, mais elle est émue par la sensibilité de cet homme.
Elle se retourne vers lui... Ils s'embrassent... Ils s'arrachent leurs vêtements et font l'amour passionnément.
Après une nuit intense en ébats et en émotions, ils restent couchés là avec l'esprit un peu dans le brouillard, la femme se retourne dans le lit et lui demande en souriant :
" Alors, heureux ?"
Et l'homme lui répond :
" Oui, ça peut aller... tu peux choisir un lot sur l'étagère du bas !
Les années creusent leurs sillons
Socs coupants d'amour, de désirs,
De joies, de peines, de tristesses,
Labour lugubre de nos rides.
La vie coule, la coupe est vide,
Plus une goutte de caresses,
Bu le meilleur, reste le pire,
Gôut d'amertume et de frissons.
Quelle chaleur faut-il donner,
Combien de regards échanger
Pour que la toile, ainsi tissée,
Ne cède au poids de nos rosées,
Ondées de larmes, de plaisirs
Ou de chagrins, quand, en soupir,
Nos lèvres exhalent nos pensées,
Mots que l'on n'a jamais osé ?
Peut-être alors, ultime souffle,
Pour qui saurait les écouter,
Tout de tendresse emmitouflés
Disent-ils vraiment ce qu'ils ont été ?
Le cinéma d'action indien n'arrête pas de nous surprendre.
(Source : Wat)
Que mes yeux soient ouverts ou fermés,
je n'ai que toi de ciel et d'horizon,
de nuit et de clair de lune.
Je t'aime.
Anne O'Nime
Suivez-moi, venez partager mes rêves...