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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 17:53

 

Mangas 3

 

Les mots tendres sont là, cachés
Dans les recoins de nos pensées.
Il faut vouloir les éveiller,
Les faire vivre, et les chanter...
Si, par hasard, on les murmure,
Ils s'entrechoquent sur les murs.
Il faut y aller prudemment,
Trés doucement, prendre son temps.
Les prononcer n'est guère mieux,
Ils sont fragiles, car très vieux.
C'est d'un regard qu'on les évoque,
De nos paroles, ils se moquent...
Mais dans nos actes de tendresse,
Ils ouvrent l'oeil, sous nos caresses,
Et comme des fleurs, à nos lèvres,
Viennent éclore, au gout de fièvre...

 

Signature 4

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 17:57

Déjà mis en ligne en Juin 2009

 

Femme-telephone.jpg

 

  J'aime quand tu parles de toi,
J'ai envie d'entendre ta voix,
Savoir tes joies et tes tristesses
Et les panser de mes caresses.
De toi, je voudrais tout connaître
Avec toi, ne faire plus qu'un être,
Et, à l'écoute de ton coeur,
Que nos âmes soient deux soeurs.
Explique-moi le sens des mots
Que, dans tes yeux, je lis tout haut.
Fais-moi complice des désirs
Que cachent si mal tes sourires.
J'aimerais être un peu de toi,
Et ton ami, tout à la fois.
Si d'amour, tu voulais rêver,
Je serais là, à t'écouter...



Signature Pierre

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:35

Déjà mis en ligne en Novembre 2009




Passés les maux, passent les jours,
Je te conserve mon amour.
Lorsque tout sera consommé,
Sur nous pèseront les années.
Sur l'Océan des turpitudes
Souffleront des vents de tendresse,
Pour balayer nos solitudes,
Vagues brûlantes de caresses,
Qui viendront mourir sur la grève
De nos espoirs et de nos rêves.

 

 

Vieux sur banc

Signature Pierre

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 20:32

Encore un de mes poèmes que je remets en ligne pour mon seul plaisir...

 

Jeune fille dormant 

 

Tes Matins, sont comme des Aurores au soleil

Qui baise tendrement les gouttes de Rosée

Que, sur tes joues, la Nuit a doucement posées,

Tels sur les pétales d’une Rose, en son Sommeil.

Tes éveils sont le chant de Milliers d’Oiseaux,

Qui pépient en un Chœur, de tous, le plus beau,

Pour bénir les Fées qui prodiguent des Caresses

Sur tes Mains, dont les doigts sont encore en paresse.

Puis voilà, Tu es là, et le Monde sourit,

La lumière de tes Yeux a alors ébloui

Le Prince qui près de toi dormait, alangui,

Guettant ce Moment qu’il espérait... une Nuit

Sans Repos qu’il lui fallut passer, éveillé,

Pour saisir cet instant, où un sourire d’Amour

Lui dirait « je t’aime chéri, mais pour toujours ».

Tes nuits sont Silence et Beauté endormie,

Tes Paupières se sont fermées à demi,

Comme des Lucioles ayant éteint leurs Feux.

Ton souffle reposé est un Chant de Sirène

Qui murmure doucement, à en perdre Haleine.

Les rêves qui t’Habitent semblent Merveilleux,

Car en Songe tu souris et le rend Bien heureux,

Le Charmant Prince, qui dormait à tes Côtés,

Qui trouvait la nuit Longue et guettait ton éveil...

 

 Signature 4

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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 17:35

Avertissement important ! Ceci n'est pas une harangue à l'encontre de quelque peuple que ce soit ou quelque religion ! Lors d'un voyage en Afrique, j'ai assisté à la mort d'un petit âne, encore bâté, sur qui des enfants ignorants la pitié due à une bête, assénaient de violents coups pour le faire se relever... Il en est mort sous mes yeux ! Cela m'a inspiré ce cri de douleur en vers... et contre tous !

 



Au baiser chaud de l'Orient,
Sous les regards indifférents
De ceux de là, de leurs enfants,
Pauvre bête, encore bâtée,
Etendue morte, sur le côté.
Petit âne gris, quels regrets
Crois-tu pouvoir leur inspirer ?
Toute une vie t'avoir battu,
Insulté, mené dans les rues
Des médinas, kasbahs suantes.
Comme l'Autre et sa Rossinante,
Te conduisirent au moulin,
Au souk malpropre à l'air d'étain.
Ton cuir blessé, au sang séché,
Aux mouches offert sans pitié,
Toi tu n'étais que marchandise.
Vraiment faut-il qu'on le précise...
Des deux qui était l'animal,
Qui à l'autre faisait-il mal ? 
Dors, petit âne, repose bien,
Dieu reconnaitra les siens.

Signature 4 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 18:55

Ce poème, je l'ai déjà proposé deux fois à vos yeux émerveillés...

(Oh, le vantard)

Ne venez pas me dire : "Ouais, on l'a déjà lu..."

Là, cette fois, je le remets en ligne pour moi tout seul, na !

Pour pouvoir me le lire en cachette de vous... 

  

Fee-songeuse.gif

 

Dans le Jardin des Féeschez Lali me promenant,

Au milieu des lutins et gnomes qui s’éveillent,

J’aperçus, dans les charmilles, un papillon blanc…

Je ne fus pas surpris qu’une telle merveille

Sut attirer le regard que je portai sur elle…

L’insecte virevoltant me fit alors un signe,

Comment et de quelle main, la chose est insigne…

Je compris seulement qu’il voulait me montrer

Quelque chose de singulier ou de magique,

Que quiconque, à ma place, en fut pris de panique !

Au détour d’un grand orme, il disparut soudain.

Je me penchai devant, agitant mes deux mains !

Le si bel animal, en fait, s’était posé

Sur le nez d’une enfant, aux cheveux blonds des blés…

Le tableau, émouvant comme une œuvre d’Amour,

S’évanouit quand m’apparut, au grand jour,

Que la belle endormie était, en fait, une Fée,

Etait-ce là le baiser qu’on doit leur donner ?

 

Signature Pierre

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 16:44

Re-édition pour Elisabeth de Hautségur

 http://elisabethdehautsegur.over-blog.com



(Dessin encre de chine de P.F.J.)

Un sourire, un regard, à peine échangés
Furent, pour eux, plus qu'un moment d'éternité.

  L'amour naquit d'une rencontre,
Instants éphémères ou s'arrêtent les montres,
Au détour d'une rue ou d'un grand magasin,
Elle fut devant lui, étonnée, très émue...

   Il lut furtivement quelques mots en ses yeux,
Reprirent leur marche solitaire, et rien,
Pas un sourcil qui bougeât, ni d'oeil qui suivit

 L'autre... Le temps, un instant, son vol suspendit,
Seconde muette d'horloger d'outre-monde,

  Ils vécurent une vie de tendresse et d'amour
N'ayant même pas rêvé ce moment-toujours...

  Entre eux naquit une passion profonde
Qui ne dura l'espace que d'une seconde.

  Jamais ne se revirent, mais si peu importait
La durée, mais la force du temps partagé.
Il va de ces choses, qu'en un regard échangé
Peut passer plus d'amour qu'en une longue vie.

Signature 4 

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 14:56

Blog-en-pause---Copie.jpg 

 

Mes mots ultimes seront écrits de mon sang,

Seront sublimes, et sauront dire tout l’amour

Que longtemps j’ai porté, ma longue vie durant,

A celle qui, un jour, a partagé mes jours.

 

Car les mots ultimes que j’aimerais lui dire,

Mots d’espoir, mots d’envie ou mots de mes désirs,

Seront un chant de tendresse, un champ de caresses

Où elle pourra s’étendre, si vient la détresse

 

D’un manque d’attentions, d’une douleur de cœur.

Elle y trouvera ce que je n’ai su lui dire,

Elle saura y lire que ma quête du bonheur,

Sans le sien partagé fut la peine, pire

 

Que sont maladie, mort, ou damnation suprême.

Aujourd’hui mes mots ne sont pas les derniers,

Mais qui sait si encore j’en aurais, quand, même

Au bord de l’abîme, je voudrais en rêver,

 

Que ses mots, ses ultimes mots à mon endroit,

Soient des mots d’amour, mots de tendresse, et de foi

En ce que furent mes sentiments, et cet amour

Qu’à elle, ce jour d’hui, je dédie à toujours.

 

 

Signature 4

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 13:05


Indienne 1

Que le Voile éclate, qu'explosent mes pensées,
En Astral ou en Double, il me faut échapper,
Percer ce Troisième Oeil qui m'ouvrira la Porte
De Songes merveilleux, Aurae de Vérité.
Que le long Fil d'Argent en voyage m'emporte,
Nuée libérée d'un Karma lourd et sombre,
Afin qu'agissent en moi les Lois Millénaires.
Que mon Âme purifiée brille de Lumière,
Et m'éloigne à jamais de la laideur du Nombre.

Signature 4

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 19:40

Déjà mis en ligne le 19 Mai 2010 mais que je reédite por mon seul plaisir...

   

Nu-fille-fenetre-gros-plan.jpg


Que la vie était belle, au temps de nos caresses.

Combien elle était douce, quand on parlait tendresse….

 

Les années usent-elles à ce point les amours

Que les mots ne riment plus avec les toujours…

 

Faudra-t-il une magie à ce point unique,

Les désirs d’une fée, pour leur faire la nique…

 

Pouvoirs d’un démon, une âme au diable donnée,

Pour qu’enfin renaissent, attentions et baisers…

 

Ou bien la patience d’un farouche guerrier,

Pour attendre, aux croisées des chemins espérés,

 

La licorne ou l’étoile qui pourraient tout changer…

Que la vie sera belle, au retour des caresses,

 

Combien douce, si nous reparlions tendresse…

 

 Signature Pierre

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