Tes matins, sont comme des aurores au soleil
Qui baisent tendrement, les gouttes de rosée
Sur tes joues, que la nuit a doucement posées
Tels sur les pétales d’une rose, en son sommeil.
Tes éveils sont le chant de millier d’oiseaux,
Qui pépient en un chœur, de tous, le plus beau,
Pour bénir les Fées qui prodiguent des caresses
Sur tes mains, dont les doigts sont encore en paresse.
Puis voilà, tu es là, et le monde sourit,
La lumière de tes yeux a alors ébloui
Le Prince qui près de toi dormait, alangui,
Guettant ce moment qu’il espérait... une nuit
Sans repos qu’il lui fallut passer, éveillé,
Pour saisir cet instant, où un sourire d’amour
Lui dirait « je t’aime chéri, et pour toujours ».
Tes nuits sont silence et beauté endormie,
Tes paupières se sont fermées à demi,
Comme des lucioles ayant éteint leurs feux.
Ton souffle reposé est un chant de sirène
Qui murmure doucement, à en perdre haleine.
Les rêves qui t’habitent semblent merveilleux,
Car en songe tu souris et le rend bienheureux,
Le charmant Prince, qui s’endort à tes côtés.
Qui trouvait la nuit longue et guettait ton réveil.
P.F.J.