27 août 2009
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Cela m'arriva comme à chacun d'entre nous...
J'avais deux enfants, deux petits garçons merveilleux...
Un jour, je m'aperçus qu'ils n'en étaient plus,
qu'ils étaient devenus des hommes !
Alors un mal s'empara de moi, de mon esprit, de mes doutes.
Avais-je vraiment été un Père, totalement, de toute mon âme,
de toute la force de mon amour pour eux ?
Leur avais-je consacré tout le temps et l'attention qu'il aurait fallu ?
Les regrets, devant mes deux "hommes" enflèrent et ne me quittèrent plus.
Avais-je été un Père à ses enfants ?...
Je n'ai pu que coucher ce mal-vivre sur une feuille de papier,
faute d'expier "autrement" mes doutes et mes regrets.
Au Soir des Matins
Alors est le temps des regrets,
Théorie de larmes amères,
Aux tendres relents d'amertume.
Mes deux amours, mes doux chéris,
Petits garcons dejà adultes,
Tendres années, heures de brumes.
Le temps gâché à ne pas voir,
Ni écouter, aux heures du soir,
Et se livrer aux jeux du Père
Et de ses Fils, moments bénis.
Est-ce trop tard, est-ce fini ?
Pourrais-je encore, plaisir occulte,
Prétendre, amis, à vos baisers ?
J'aimerais les choses changer,
N'avoir plus peur du passé,
Réclamer ma part de tendresse,
Petits câlins, douces caresses,
Qu'on me pardonne mes absences
Peut-être est-ce trop demander ?
Rêves amers, ce vide immense ...
S'il fallait tout recommencer,
Il faudra, comme une prière,
Que je vous aime sans retard,
Que j'écoute tous vos regards.
Mais qui s'obstine à m'empêcher
Depuis toujours à être tendre,
Etre le Père à ses enfants ?
Rire, sourire et être là,
Etre celui qui, maintenant,
Pleure en moi, car il se fait tard ?
Refaire la carte du tendre,
Sans oublier les jeux d'amour
D'un père et de ceux de sa chair,
Devrait être au Maitre des Jours
Dessein de fleurs, tâche de lumière.
P.F.J.
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27 août 2009
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00:11
Ô, Toi et Moi prendre le temps,
Au bout de nos cordons d'argent,
De franchir les limites de la Raison,
D'avoir l'infini pour Maison,
Poursuivre l'Histoire du Monde,
Contempler la Terre dans sa ronde.
Repeindre les forêts en vert ,
Toucher aux confins de l'Univers.
Faire souffler des vents de folie,
Réapprendre les Lois d'Utopie.
Percer aux étoiles de nouvelles routes,
Parsemer les Cieux de nos doutes.
Et s'aimer sans jamais de trêve,
Repousser les frontières de nos rêves.
Ô, quels bonheurs par nous créés
Si nous nous étions rencontrés,
Un soir, dans un même songe,
A l'heure où nos cordons s'allongent...
P.F.J.
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26 août 2009
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23:52
Dans la chambre d'hôtel,
Le silence résonne encore
Des mots froids en suspens
Prononçés à mi-voix,
Dans un souffle de foi,
Par ces amants à mi-temps
Qui enlacent leurs corps,
Echangent des baisers,
Conjuguent leurs émois.
Dans la chambre d'hôtel
Aux volets toujours clos
Où il fait toujours chaud,
Le silence résonne,
Le silence et personne ...
Le silence et plus rien.
Des mots froids en suspens
Que la chambre retient.
P.F.J.
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25 août 2009
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15:23
Souvenirs de gosse
Une vieille maison à la porte grise,
Aux fenêtres closes, à la façade sale,
C'est tout ce qu'il me reste de cette jeunesse
Que je pleure en silence, celle du temps jadis.
Oui le temps a passé, dans ces vieilles salles
Où je jouais parfois, me traînant sur les fesses.
Sur les dalles glacées, mes jeunes soeurs et moi
Jouions à la poupée ou quelque jeu de gosses.
Un buffet vétuste, dans la salle à manger,
Quelques chaises bancales, une table de bois.
Pauvre mobilier ... Encor des tâches de sauce
Sur les murs décrépis et les plinthes cassées.
Mais combien de souvenirs sont donc enfermés,
Cachés dans les moindres recoins de la cuisine ?
Il me semble percevoir ces bonnes odeurs
De fritures, de soufflets, de jambons fumés
Que ma mère préparait ... Et cette térine
Dans laquelle mon père aimait tant voir des fleurs...
Mais le temps détruit tout dans sa stupide ardeur.
Plus de porte, fenètres , de dalles glacées,
De buffet et de chaises, tout a disparu ...
Malgré le tumulte qui agite mon coeur,
Je souris, attendri, par les murs lézardés,
Le passé n'a pas fui, simplement il s'est tu...
P.F.J.
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13 août 2009
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11:53
Bon, c'est bientôt week-end ! Alors, puisque je ne pourrais plus "bloguer" jusqu'à Mardi... je vous offre un dernier petit poème pour patienter ! Mais, n'allez pas croire que je vais vous oublier... Vous resterez là, dans mes pensées... Bonne "dominique" à toutes et tous !
A JAMAIS
PASSENT NOS MAUX, PASSENT LES JOURS,
JE TE CONSERVE MON AMOUR.
LORSQUE TOUT SERA CONSOMMÉ,
SUR NOUS PÈSERONT LES ANNÉES.
SUR L'OCÉAN DES TURPITUDES,
SOUFFLERONT DES VENTS DE TENDRESSE,
POUR BALAYER NOS SOLITUDES,
VAGUES BRÛlANTES DE CARESSES,
QUI VIENDRONT MOURIR, SUR LA GRËVE
DE NOS ESPOIRS ET DE NOS RÊVES.
P.F.J.
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12 août 2009
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18:12
De Victor Hugo, nous nous souvenons tous de ... : "Objets inanimés, avez-vous donc une âme, qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?"
Ce merveilleux poème m'avait inspiré, il y a fort longtemps, ce petit essai poétique sur "les choses" !
Soyez indulgent, je n'avais que 14 ans...
Les Choses
A quoi peuvent penser les choses,
Objets sans objet qui reposent
Dans un tiroir ou dans un livre.
Photo jaunie, plume de grive,
Petit mot doux ou cheveu blond.
Suffirait-il de les toucher
Pour que, enfin, sur tous les tons,
Elles nous délivrent leurs secrets ?
Elles nous conteraient nos amours,
Nos regrets et nos mauvais jours,
Tout ce qui fut, en fait, la cause
Que l'on conserve toutes ces choses.
P.F.J.
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2 août 2009
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19:03
Petit poème qui m'a été inspiré lors d'un séjour à Istambul pour raisons professionnelles...
P.F.J.
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21 juillet 2009
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03:57
Qu'avez-vous fait des enfants-fleurs,
Filles-Roses aux yeux rieurs,
Garçons aux longs cheveux au vent ,
Hyppies au doux regard d'enfant ?
Ils voulaient refaire le monde à leur façon,
Construire d'amour leur maison,
Vivre de mots et de tendresse,
Changer fusils, canons, en bouquets de caresses.
Ils ont été le plus beau des peuples du monde,
Celui de la jeunesse et de sa grande ronde,
N'avaient pour carte de visite que fleurs séchées,
Herbe fumée sur les trottoirs,
Sourire en forme de pêché.
Vieillards séniles, qu'avez-vous donc fait ?
Société stupide qui refuse rêver,
A n'avoir voulu croire en eux,
Le monde est-il bien plus heureux ?
P.F.J.
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19 juillet 2009
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17:54
S'il me fallait partir, de toi j'emporterais
Tes yeux, ton sourire, mêlés à mes regrets.
Et là, sur la grève, au moment du départ,
Ton visage, ton corps, viendraient à ma mémoire.
S'il me fallait mourir, c'est encore vers toi
Qu'iraient mes pensées, et que se tendraient mes bras.
Et là, sur le seuil de l'abîme, pour toujours
En mon coeur, tu serais mon dernier mot d'amour.
Mais hélas, il faut vivre, et les mots ne sont plus.
La tourmente est cruelle, et mon âme est à nu.
De ne pouvoir les dire, il faudra que je meure,
Que je parte si loin, que se taise mon coeur.
P.F.J.
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16 juillet 2009
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17:17
Les mots tendres sont là, cachés
Dans les recoins de nos pensées.
Il faut vouloir les éveiller,
Les faire vivre, et les chanter ...
Si par hasard on les murmure,
Ils s'entrechoquent sur les murs.
Il faut y aller prudemment,
Trés doucement, prendre son temps .
Les prononcer n'est guère mieux,
Ils sont fragiles, car très vieux.
C'est d'un regard qu'on les évoque,
De nos paroles ils se moquent...
Mais dans nos actes de tendresse,
Ils ouvrent l'oeil, sous nos caresses,
Et comme des fleurs, à nos lèvres,
Viennent éclore, au gout de fièvre ...
P.F.J.
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